La révolution de 1848 a balayé la monarchie et porté les poetes républicains au pouvoir. Dumas, Sand et Hugo s'engagent, mais ce dernier, élu avec le parti conservateur, sent ses convictions vaciller. Baudelaire, abîmé par une relation destructrice, transcrit sa haine de lui-meme et sa fascination pour la mort dans Les fleurs du mal. Le jeune peintre Gustave Courbet défraie la chronique et invente le réalisme en représentant le peuple dans ses toiles. Balzac s'éteint, laissant derriere lui une euvre colossale. Quand Louis Napoléon se proclame empereur en 1852, Hugo bascule définitivement a gauche. Il n'a d'autre choix que de fuir la France, suivi par Alexandre Dumas, que son mauvais sens des affaires a conduit a la ruine. Craignant la perquisition et l'emprisonnement pour sa ferveur socialiste, George Sand brule tous ses écrits et rentre a Nohant. Ils ne seront pas la pour dire adieu a leur ami Gérard de Nerval, retrouvé pendu dans une rue de Paris, un matin de janvier 1855.